Prise en charge proposée par Manon Lucibello
Contact :
Mail : lucibello-psy@outlook.fr
Téléphone : 06.66.17.40.44
Présentation
Les thérapies comportementales et cognitives (TCC) sont des prises en charge de la souffrance psychique basée sur une méthodologie directement issue de la recherche scientifique. Maintenant mieux connues du grand public comme des professions de la santé, elles sont préconisées dans le traitement de troubles psychologiques variés, notamment par l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) et la Haute Autorité de Santé (HAS).
En plus des techniques qu’elles emploient, les TCC ont l’avantage de proposer une modélisation du fonctionnement humain basée sur les théories de l’apprentissage. Ainsi, le postulat de base des TCC considère un comportement inadapté (par exemple une crise d’angoisse) comme le résultat d’une série d’apprentissages liés à des expériences passées survenues dans des situations similaires, puis maintenus par d’autres expériences ou par les comportements de la personne elle-même.
La thérapie visera donc, par un nouvel apprentissage, à remplacer le comportement inadapté par un comportement plus adapté correspondant à ce que souhaite le patient. Pour cela des outils à la fois cognitifs (travaillant ce qu’il se passe au niveau de nos pensées), comportementaux (travaillant les comportements que nous mettons en place) et émotionnels (travaillant les vécus émotionnels en lien avec ces situations/pensées/comportements) sont mis en place au cours de la thérapie afin de faire progresser le patient vers ce qu’il souhaite.
Le psychologue définit avec le patient les buts à atteindre et favorise ce nouvel apprentissage en construisant une stratégie thérapeutique adaptée à chaque patient.

Les thérapies comportementales et cognitives se distinguent ainsi des autres thérapies par certaines caractéristiques :
- L’accent mis sur les causes actuelles du comportement problème
- La position active du patient qui agit tout au long de la thérapie pour améliorer sa situation psychique
- La relation de collaboration entre le patient et le thérapeute (le patient a autant de choses à apprendre au thérapeute que l’inverse !)
- La position active du thérapeute au travers de la mise en place d’exercices, de questionnaires, et d’explications claires et précises autour des troubles rencontrés
- Une évaluation du changement durable du comportement, considérée comme un critère majeur de réussite de la thérapie
Que les TCC s’adressent aux adultes ou aux enfants, la communauté scientifique reconnaît aujourd’hui leur efficacité dans la gestion de nombreux troubles psychiatriques. Leur mise en œuvre est ainsi recommandée pour faire face à bon nombre de situations cliniques. Les études montrent une nette efficacité des TCC :
- Dans la prise en charge des troubles anxieux (TOC, phobie sociale, phobie spécifique, TAG, agoraphobie et trouble panique, ESPT), associées ou non à un traitement médicamenteux
- Dans la prise en charge des troubles de l’humeur, associés aux antidépresseurs pour les formes les plus sévères et plus efficaces seules dans les formes les plus atténuées.
- Dans la prise en charge de la schizophrénie et des TED notamment sur les aspects de remédiation, d’acquisition des habiletés sociales et de la gestion des émotions.
Rappelons que les TCC, ne résolvent pas miraculeusement tous les problèmes, mais qu’elles sont avant tout issues d’une approche transdiagnostique que le thérapeute a pu mener. Cela va lui permettre de proposer les outils les plus adaptés au regard des différents objectifs définis avec à son patient dans le cadre de la relation thérapeutique en vue d’améliorer sa qualité de vie. |

Concrètement, comment ça se passe ?
Première rencontre
Lors de notre premier entretien, nous prendrons le temps de faire connaissance afin que je puisse me faire une idée de vos difficultés actuelles et déterminer si je peux vous proposer quelque chose d’adapté à votre situation. Cette rencontre sert également à ce que vous vous fassiez un avis sur moi, car votre psychologue doit vous convenir, et on ne peut pas plaire à tout le monde. Il est donc très important que vous puissiez prendre la liberté de choisir votre thérapeute en fonction du feeling qui passera (ou pas) entre nous !
Deuxième rencontre
Si le premier entretien s’est bien passé pour vous, et que vous souhaitez continuer à travailler avec moi, nous allons entrer alors dans le vif du sujet ! Je vous poserai beaucoup de questions pour bien saisir la particularité de votre situation et déterminer le plan de thérapie ainsi que les outils thérapeutiques les plus adaptés à vos besoins, vos choix et vos difficultés.
Nous nous mettrons ainsi d’accord sur la suite de la thérapie et ferons d’ailleurs régulièrement le point sur cette dernière afin d’évaluer la pertinence de notre travail.
Suite de la thérapie
Au cours de la thérapie, nous ferons beaucoup de psychoéducation, c’est-à-dire que nous prendrons le temps d’expliquer les mécanismes cognitifs, comportementaux et émotionnels en jeux dans vos difficultés afin que vous ne retombiez pas ensuite dans les mêmes pièges !
En plus du travail réalisé pendant les séances, vous aurez également des exercices à faire à la maison. Ces exercices permettent de mettre en pratique les éléments abordés pendant la séance de thérapie et vous permettront de progresser régulièrement dans vos difficultés. Ils peuvent prendre différentes formes (tableaux à remplir, défis dans le quotidien…) et sont toujours discutés ensemble afin que vous en compreniez l’intérêt et surtout de m’assurer que vous êtes d’accord pour le réaliser.
Fin de thérapie
Lorsque les objectifs de thérapie que nous nous étions fixés sont résolus, nous entamons la dernière phase de thérapie qui consiste à faire de la prévention de rechute. Car une rechute est normale dans un processus thérapeutique et doit être travaillée afin que vous ayez les outils pour réagir face à un éventuel retour des difficultés.

Fiche technique de la thérapie (Durée, fréquence…)
La réponse préférée des psychologues est « ça dépend », car chaque thérapie est unique. Mais nous pouvons cependant donner quelques indications générales sur la durée et la fréquence d’une thérapie.
Durée d’une TCC | Entre 6 mois et 2 ans (tout dépend des difficultés travaillées) |
Fréquence des RDV | Toutes les deux semaines en début de thérapie, une fois par mois en fin de thérapie. (Une fois par semaine est envisageable, généralement dans les situations d’urgence psychique telles que les crises suicidaires) |
Durée d’un RDV | 1 heure |
Horaires disponibles | Mardi : 13h, 14h, 15h, 16h, 17h Vendredi : 9h, 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h, 17h |
Grille tarifaire
Séances | Prix |
Première séance | 50 euros |
Séances suivantes | 70 euros |
Moyen de Paiement
- Espèce
- Chèque
- Paypal
Les aides au financement ou au remboursement
Les différentes propositions thérapeutiques ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale. Différents organismes peuvent vous soutenir avec des financements spécifiques :
– MDPH (Maison Départementale Des Personnes Handicapées) comme l’AEEH (Allocation Education Enfant Handicapé) ou la PCH (Prestation de Compensation du Handicap). Vous avez un doute ? Contactez la MDPH.
– Assurances scolaires.
– Mutuelles. Contactez votre mutuelle pour plus de renseignement.
Sites sur les TCC
Dispositif monPsy
Je ne participe pas à ce dispositif qui permettrait de rembourser les psychologues. Car malheureusement ce dernier a été mis en place sans consulter notre profession et ne correspond donc pas du tout à notre manière de travailler. Il ne permet d’obtenir que 8 consultations d’une demi-heure, avec une ordonnance du médecin, renouvelable une fois (donc concrètement, vous avez entre 4 et 8 heures pour régler tous vos soucis). De plus, il faut rentrer dans les critères d’inclusion, c’est-à-dire n’être ni trop stressé ni trop déprimé, et ne jamais avoir été sous traitement médicamenteux…
Ce dispositif allant à l’encontre de notre travail global et ne permettant aucunement une prise en charge digne de ce nom pour le patient, nous le boycottons très largement en espérant voir notre profession reconnue à sa juste valeur et surtout la souffrance psychique réellement considérée comme une priorité de santé publique.
Pour mieux vous informer, voire rejoindre notre cause, vous pouvez retrouver le mouvement #manifestepsy sur les réseaux sociaux.
Vous pensez que je peux vous correspondre ?
Alors contactez moi dès maintenant par mail ou par téléphone afin que nous échangions et puissions fixer un premier rendez-vous.