FAQ

Le Psychiatre est un médecin formé au diagnostic et au traitement des troubles mentaux. Le médecin est donc habilité à poser un diagnostic, faire des attestations médicales et faire des ordonnances. Ils sont également remboursés par la Sécurité Sociale. En revanche, ils sont peu nombreux, les rendez-vous sont donc souvent difficiles à obtenir et durent en moyenne 20 minutes. Peu de psychiatres aujourd’hui ont le temps et la possibilité de réaliser des psychothérapies.

Le Psychologue a réalisé une formation de 5 ans dans une faculté de psychologie et a donc obtenu un Master professionnel exigeant un mémoire de recherche et 500h de stages. Il travaille en collaboration avec le psychiatre lorsque le patient nécessite une double prise en charge. Il est habilité à réaliser des psychothérapies, des bilans ainsi que certains certificats et comptes-rendus. Une séance dure généralement 1 heure. Malheureusement, le psychologue n’est pas encore remboursé par la Sécurité Sociale.

Le neuropsychologue et le psychologue clinicien sont tous les deux des professionnels de la santé mentale qui travaillent avec des enfants/adolescents/adultes, avec des domaines d’expertise.
Tous les deux sont complémentaires.

Le psychologue clinicien aide les enfants, les adolescents qui ont des problèmes d’anxiété, de dépression, de comportement, de deuil et d’autres difficultés psychologiques. Il utilise des entretiens, des évaluations psychologiques, des observations et différentes approches thérapeutiques pour aider à gérer les difficultés émotionnelles et à développer des compétences d’adaptation.

Le neuropsychologue évalue et diagnostique différents domaines du développement de l’enfant. C’est un psychologue spécialisé dans l’évaluation des fonctions cérébrales et des processus cognitifs, par le biais de tests psychologiques pour évaluer le fonctionnement cognitif, émotionnel, social et comportemental. Ils évaluent entre autres des domaines tels que l’attention, la mémoire, le langage, les fonctions exécutives, la perception visuelle et spatiale, les capacités motrices et d’autres aspects liés aux fonctions cérébrales. Également, il propose des suivis spécifiques pour soutenir les compétences adaptatives.

Les termes de psychiatre, psychologue et psychothérapeute sont des termes protégés par la législation. Seuls les psychologues et les psychiatres peuvent se dire psychothérapeute. Ce sont également les seuls à pouvoir travailler dans les institutions (Hôpital, Clinique, EHPAD…).

S’assurer de consulter un psychologue/psychiatre/psychothérapeute, c’est s’assurer de rencontrer quelqu’un qui a au minimum 5 ans de formation intensive sur le psychisme humain et les méthodes thérapeutiques.
Le terme de thérapeute est un terme générique qui ne garantit aucune qualification de la personne qui vous reçoit, et peut donc avoir fait 3 ans comme 1 semaine de formation.

NON.

Les psychothérapeutes exercent différents types de thérapies, avec des outils différents, des manières d’être différentes et surtout leur personnalité.

Il est donc très important de ne pas se décourager et de prendre le temps de chercher le psychothérapeute qui correspond également à votre manière d’être et qui pratique les approches qui vous correspondent. Parfois, cela oblige les personnes à aller voir plusieurs psys avant de tomber sur le bon.

Pour vous aider à trouver plus rapidement le thérapeute qui vous correspond, vous pouvez déjà vous renseigner sur les thérapies recommandées pour les difficultés que vous rencontrez.

Par exemple, si vous avez des Tocs, il est recommandé d’aller voir un thérapeute spécialisé en TCC plutôt qu’un thérapeute analytique.

Puis, vous pouvez également réfléchir à la manière dont vous aimeriez que le psy se comporte : un psy qui parle beaucoup ou très peu ? Un psy qui donne des exercices concrets ou qui reste dans des techniques d’introspection plus classiques ?

Ensuite il y a des questions personnelles à se poser : est-ce que je préfère quelqu’un de jeune ou de plus âgé ? Suis-je plus à l’aise avec un homme ou avec une femme pour aborder mes difficultés ? Est-ce que je recherche une thérapie qui m’apporte beaucoup d’informations sur le fonctionnement psychique ou juste un lieu où je peux déverser mes pensées ?

Enfin, il y a également des questions pragmatiques à se poser : quelle distance suis-je prêt à parcourir ? La personne est-elle dans un bureau accessible ?

Il existe un grand nombre de thérapies différentes et avec des appellations différentes, les principales sont :

– Thérapie Analytique : basée sur la psychanalyse de Freud notamment, elle se base sur l’analyse des blocages inconscients qui sont à l’origine des conflits psychologiques du patient, ayant souvent pour origine les expériences précoces de l’enfance. Son but est de soigner les blessures du passé et améliorer ses relations aux autres en acquérant notamment une meilleure conscience de soi.

– Thérapie Cognitive et Comportementale : c’est une prise en charge de la souffrance psychique basée sur une méthodologie directement issue de la recherche scientifique. Elle s’attache à repérer et à corriger les schémas de pensée et les comportements erronés qui sont à l’origine des difficultés. C’est une thérapie généralement plus courte et plus centrée sur le présent, même si elle peut également si nécessaire explorer les éléments de la petite enfance. Plus de détails ICI.

– Thérapie Systémique : cette approche considère que les problèmes surviennent et se maintiennent chez l’individu de par ses interactions avec des “systèmes” tels que sa famille, ses relations de travail, ses relations sociales… La thérapie systémique cherche à modifier la perception que l’individu a des autres et à améliorer sa communication et ses interactions avec eux. C’est à la base une thérapie familiale, mais peut être aussi pratiqué en thérapie individuelle.

– Thérapie Humaniste : cette approche insiste sur les ressources internes de la personne, sur sa capacité à comprendre, à faire face et à résoudre elle-même ses difficultés. Dans cette approche, l’empathie, l’absence de jugement et l’écoute active du psychothérapeute sont essentielles.

– Thérapie Intégrative : comme son nom l’indique, la thérapie intégrative intègre les différents courants et techniques psychothérapeutiques existantes, en fonction notamment des formations réalisées par le thérapeute, de son appétence pour telle ou telle technique, ainsi que des caractéristiques du patient lui-même. Selon la situation, le thérapeute choisira telle ou telle approche. Il peut aussi passer de l’une à l’autre selon l’évolution de la thérapie.

NON.

Les différents types de psychothérapies traitent les difficultés avec des techniques, outils, méthodes différentes, et suggèrent également un « type » différent de thérapeute et donc d’interactions avec ce dernier. Ainsi, en fonction de ce que le patient recherche, de sa personnalité et des difficultés qu’il rencontre, toutes les thérapies ne sont pas adaptées à sa demande et à sa manière d’être.

Il est donc très important de ne pas se décourager et de prendre le temps de chercher le psychothérapeute qui exerce la thérapie qui vous correspond. Parfois, cela oblige les personnes à tester différentes approches et donc des psychologues, avant de trouver la bonne.

Pour vous aider à trouver plus rapidement la thérapie qui vous correspond, la première chose à faire est de vous renseigner sur les thérapies recommandées pour les difficultés que vous rencontrer.
Par exemple, si vous avez des TOCs, il est recommandé d’aller voir un thérapeute spécialisé en TCC plutôt qu’un thérapeute analytique.

Prêtez ensuite attention à la description de la thérapie. Certaines ont généralement un thérapeute proactif (ex : TCC), là où dans d’autres il est plutôt passif (analytique). Dans certaines il y a une grande part d’explications neurologiques là ou d’autres sont principalement basées sur l’écoute et l’interprétation.
Il n’y a pas forcément de meilleur modèle, l’important est de trouver la thérapie qui semble convenir à vos besoins.

Dans le doute, vous pouvez également contacter directement le psychologue que vous envisagez de rencontrer afin de savoir comment il fonctionne.

D’après le DSM-5, les troubles neurodéveloppementaux débutent pendant la période du développement et regroupent :
– les handicaps intellectuels (trouble du développement intellectuel) ;
– les troubles de la communication ;
– le trouble du spectre de l’autisme ;
– les troubles spécifiques des apprentissages (déficit de la lecture, de l’expression écrite et du calcul, par exemple) ;
– les troubles moteurs (trouble développemental de la coordination, mouvements stéréotypés, tics) ;
– le déficit de l’attention/hyperactivité ;
– les autres troubles neurodéveloppementaux.
Ils peuvent entraîner une altération du fonctionnement de la personne par exemple au niveau des apprentissages ou encore au niveau socio-adaptatif.